Le leader de l’opposition mozambicaine affirme avoir été visé par une tentative d’assassinat sur le sol sud-africain

Le leader de l’opposition mozambicaine, Venancio Mondlane, a soutenu avoir été victime d’une tentative de meurtre sur le sol sud-africain, où il était en exil à la suite d’élections dont il remet en question les résultats, dans un live vidéo diffusé sur les réseaux sociaux dans la nuit de dimanche à lundi.

« Quand j’étais en Afrique du Sud, des assassins étaient à ma porte pour me tuer. J’ai dû sauter par la porte arrière, filer vers un salon de coiffure du quartier de Sandton (non loin de Johannesburg, ndlr), courir avec mes sacs et ma famille », a déclaré ce ténor de l’opposition au Mozambique, qui affirme avoir remporté l’élection présidentielle.

Pour sa part, le ministère sud-africain des Affaires étrangères a soutenu n’avoir « aucune connaissance de la présence de Venancio Mondlane en Afrique du Sud », ajoutant que «quiconque a connaissance d’un crime ayant été commis ou d’une tentative de crime doit le signaler aux services de police sud-africains ».

D’après les résultats rendus publics le 24 octobre dernier, le Frelimo, formation politique au pouvoir au Mozambique depuis près d’un demi-siècle, a gagné le double scrutin présidentiel et législatif du 9 octobre. 

La commission électorale a crédité ce parti de plus de 70 % des suffrages exprimés lors de cette élection caractérisée par nombre d’irrégularités d’après des observateurs internationaux.