Les autorités sud-africaines n’aideront pas un groupe de mineurs clandestins pris au piège dans une mine fermée de la province du Nord-Ouest, où ces mineurs se sont vu refuser l’accès aux fournitures de base suivant une stratégie officielle de lutte contre l’exploitation minière clandestine à travers la coupure des vivres (eau et nourriture).
Les mineurs du puits de mine de Stillfontein seraient confrontés à une pénurie de produits de première nécessité, dont notamment de la nourriture et de l’eau, après que les forces de l’ordre aient bouché les canaux employés pour expédier sous terre ces denrées alimentaires de survie.
Cette action entre dans le cadre de l’opération policière « fermer le trou », qui consiste à priver les mineurs des approvisionnements en nourriture pour les contraindre à sortir du puits de la mine et les arrêter.
Les forces de l’ordre sud-africaines avaient déclaré plus tôt que, d’après les renseignements émanant de ceux qui ont récemment contribué à ramener trois mineurs à la surface, la mine concernée pourrait abriter jusqu’à 4.000 personnes. Néanmoins, jeudi après-midi, la porte-parole de la police, Athlenda Mathe a jugé ce chiffre exagéré, avançant le nombre estimatif de 350 à 400 mineurs illégaux bloqués dans ce gisement.