Le blocage des communications téléphoniques gratuites offertes par les applications WhatsApp, Skype, Viber… est en train de tourner au bras de fer avec les jeunes utilisateurs, qui ont appelé à un boycott, les 16 et 17 janvier, contre les trois opérateurs Maroc Telecom, Méditel et Inwi.
Deux semaines après le blocage de ces applications populaires à travers le monde entier, la colère des utilisateurs marocains ne retombe pas. Particulièrement les jeunes, qui se sont habitués à communiquer en 3G, 4G ou en Wifi via WhatsApp, Skype, Viber, FaceTime ou enocre Facebook Messenger.
Les justifications avancées par les trois opérateurs télécoms sur le manque à gagner que leur font subir ces applications gratuites, n’ont pas réussi à convaincre les jeunes. Pas plus que les arguments de l’ANRT, l’agence de régulation.
D’où la multiplication des pétitions lancées sur les réseaux sociaux, qui ont culminé avec l’appel au boycott les 16 et 17 janvier.