On a évité le pire. La cellule démantelée il y a deux semaines à El Jadida détenait des matières biologiques mortelles, et ses membres comptaient s’en servir dans des attaques terroristes au Maroc.
Le ministère de l’Intérieur est formel: « L’expertise scientifique réalisée par les services compétents sur les produits suspects saisis à El Jadida a confirmé qu’ils comportaient des substances toxiques et biologiques mortelles », précise un communiqué du ministère publié jeudi, dans le sillage du coup de filet du 18 février.
Ce jour, les éléments du BCIJ avaient démantelé une cellule terroriste de 10 membres, dont un ressortissant français. Tout un arsenal avait été saisi, avec des fusils d’assaut, des pistolets automatiques, des explosifs en plus des substances chimiques dont la nature vient d’être révélée par les analyses scientifiques.
Le communiqué du ministère de l’Intérieur précise que « ces substances sont classées par les instances internationales compétentes comme armes biologiques dangereuses, étant donné qu’une quantité minime de ces produits peut causer la paralysie et la destruction du système nerveux de l’homme et provoquer sa mort ».
Ces produits toxiques « peuvent également mettre l’environnement en danger en cas de fuite par l’eau ou l’air ».
Les membres du réseau ont été déférés devant la justice le 1er mars, à l’issue d’une enquête menée sous la supervision du parquet général compétent, conclut le communiqué.