Tout compte fait, l’imprudent alignement de Ban Ki-Moon sur la position de l’Algérie et du Polisario n’a que peu d’impact diplomatique sur le dossier du Sahara, le plan d’autonomie proposé par le Maroc bénéficiant toujours du même soutien fort au niveau international comme viennent de le réaffirmer la France et les pays du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en plus de la Jordanie.
Trois jours après l’impair du secrétaire général de l’ONU, la France a réitéré son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour le règlement de la question du Sahara. « Pour la France, le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007, constitue une base sérieuse et crédible pour une solution négociée » de la question du Sahara, a indiqué le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal lors d’un point de presse.
La question du Sahara « fait l’objet d’une médiation des Nations unies, que la France soutient dans le cadre des paramètres fixés par le conseil de sécurité », a précisé le porte-parole.
De leur côté, les ministres des Affaires étrangères des pays membres du CCG et la Jordanie, réunis mercredi à Ryad, ont réaffirmé leur soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc. Dans un communiqué, ils ont qualifié la proposition marocaine de « sérieuse et crédible comme base pour une solution négociée pour mettre fin au conflit régional sur le Sahara marocain ».