Les regrets de Ban Ki-Moon désamorceront-ils la crise avec le Maroc ?

Les regrets tardifs de Ban Ki-Moon suffiront-ils à désamorcer la tension avec le Maroc après avoir  commis l’impair d’utiliser le terme «occupation» pour qualifier la situation au Sahara Marocain ? Certains estiment qu’il s’agit d’un premier pas vers l’apaisement.

ban-soucieuxLes quelques mots lus, lundi après-midi par Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU ont été soigneusement choisis. « Le Secrétaire général regrette les malentendus et les conséquences de ces malentendus. Il n’a jamais voulu dire ou faire quelque chose qui allait offenser le Royaume du Maroc, un membre apprécié des Nations-Unies ».

Un document distribué à la presse, sur le sujet, va plus loin: «Il est utile de comprendre les circonstances dans lesquelles le secrétaire général de l’ONU a utilisé le terme « occupation ». Il l’a utilisé une seule fois en réponse à la question d’un journaliste», précise le document.

Ban Ki-Moon «a été ému et attristé face aux conditions difficiles dans lesquelles vivent des hommes, des femmes et des enfants, depuis quarante ans». Quant à l’utilisation du terme « occupation », elle « n’était ni préméditée, ni délibérée. Il s’agit d’une réaction personnelle spontanée», ajoute le document en précisant que la « position des Nations Unies n’a pas changé ».

Au sujet de la mission de Ban Ki-moon et de son Envoyé personnel pour le Sahara, Chrsitopher Ross, le document explique qu’en tant que  « facilitateurs des négociations, nous nous en tenons aux principes des Nations Unies et aux résolutions du Conseil de sécurité».