Une fois achevé le travail du BCIJ dans le démantèlement des cellules jihadistes, les extrémistes atterrissent entre les mains de la justice, qui a condamné, jeudi, quatorze d’entre eux à des peines allant d’une année à 6 ans de prison ferme, alors qu’un quinzième a été acquitté.
La chambre criminelle chargée des affaires de terrorisme près l’annexe de la Cour d’appel de Salé, a prononcé des peines de 3 ans à 6 ans de prison ferme contre 10 prévenus condamnés dans un premier dossier.
Dans un autre dossier, la même juridiction a prononcé des peines d’une année à 3 ans de prison ferme à l’encontre de quatre autre prévenus.
Ils étaient poursuivis pour « constitution de bande criminelle dans le but de préparer et commettre des actes terroristes dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public », « incitation d’autrui à commettre un acte terroriste » et « non dénonciation de crime terroriste », chacun en ce qui le concerne.