Les organisateurs de la MedCOP sont à pied d’œuvre pour accueillir, les 18 et 19 juillet à Tanger, des centaines de participants faisant partie des 35 délégations des pays riverains de la Méditerranée et d’organisations internationales.
Dimanche, la société civile devrait organiser une marche en prélude à la MedCOP de lundi qui prépare, elle même, la grand-mess de la COP22 de novembre à Marrakech.
A cette occasion, le Secrétariat général de l’Union pour la Méditerranée (UpM) et le Conseil de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CRTTA), ont conclu un accord de partenariat pour le renforcement de la coopération et de l’intégration régionale en Méditerranée.
Le président du CRTTA, Ilyas El Omari, a déclaré que « tous les acteurs non étatiques – villes, entreprises, associations, chercheurs » au niveau des régions devraient se mobiliser pour inventer et déployer rapidement des solutions adaptées aux problèmes qui se posent.
De son côté, le secrétaire général de l’UpM, Fathallah Sijilmassi, a déclaré que l’objectif est de faire de la MedCOP Climat « un véritable point de départ pour une logique d’action au profit de l’agenda méditerranéen en matière de changement climatique ».
Lundi à Casablanca, c’était les ministres du tourisme des pays du Dialogue 5+5 qui ont appelé au partage des études d’évaluation des impacts des changements climatiques sur le tourisme en Méditerranée occidentale.
Les 5+5 (Algérie, Espagne, France, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal et Tunisie) ont convenu d’encourager la réalisation, la collecte et l’analyse des bilans des émissions des gaz à effet de serre au niveau des principales destinations touristiques des pays de la Méditerranée Occidentale.
Cette détermination collective est contenue dans une déclaration issue de la 4ème réunion des ministres du tourisme des pays du Dialogue 5+5 et baptisée « Déclaration de Casablanca » sur le tourisme et les changements climatiques.