Après que le parquet ait requis la relaxe générale dans l’affaire dite des « emplois fictifs » de la mairie de Paris, l’on apprend de sources proches de l’ancien Président français que ce dernier envisagerait de quitter l’hexagone pour s’établir définitivement au Maroc, à Taroudant. « Le Président, et surtout Bernadette, sont dégoutés par toute cette affaire, bien qu’ils en sortent renforcés suite à la demande de relaxe du parquet », ajoute notre source.
Le couple et les proches de Chirac estiment en effet qu’ils paient pour l’ensemble de la classe politique, et que la procédure constituait surtout le « procès d’une époque », durant laquelle le financement de la vie politique française était assuré par des moyens peu orthodoxes. Fait aggravant, les récentes déclarations de l’avocat Robert Bourgi, dans lesquelles il accuse nommément Jacques Chirac et Dominique de Villepin d’avoir reçus d’énormes fonds en liquide de dirigeants africains, aurait accéléré la prise de décision du couple Chirac. Bernadette, en particulier, ne supporterait pas les attaques contre son « grand homme », et voudrait préserver l’ancien Président, que l’on dit souffrant de troubles de mémoires similaires à la maladie d’Alzheimer. S’installer au Maroc aurait l’avantage d’offrir un cadre reposant pour l’ex couple présidentiel, mais de rester néanmoins au contact du « gotha » parisien, qui se rend régulièrement en villégiature à Marrakech.
Autre bénéfice, quitter le luxueux appartement parisien « prêté pour une durée indéterminée » par la famille de l’ancien premier ministre libanais (assassiné) Rafic Hariri, et faire ainsi retomber une pression médiatique qui entoure les époux Chirac. Cependant, un exil volontaire en terre marocaine aurait un coût car il semble exclu que l’ancien Président s’installe indéfiniment dans l’hôtel de luxe où il a ses habitudes, la « gazelle d’or », optant pour l’achat d’une petite résidence sur les hauteurs de Taroudant. Aujourd’hui, l’élément qui semble retenir le plus l’ancien Président français de quitter la France serait plutôt d’ordre sentimental, car il lui serait insupportable de vivre séparé de sa fille, Claude, qui fut sa conseillère pendant près de vingt ans, ainsi que de Martin, son petit-fils adoré.
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