Carton plein pour l’OCP. Le géant des phosphates vient de décrocher un joli pactole auprès de la BEI. La Banque Européenne d’Investissement vient en effet de lui accorder un prêt de 200 millions d’euros (2,2 milliards DH). Et sans aucune garantie de l’Etat marocain. C’est dire la solidité et la confiance dont peut se prévaloir le N° 1 mondial de l’exportation des phosphates et dérivés.
Le prêt considérable de 200 millions d’euros consenti par la BEI repose sur des calculs simples de l’institution Européenne : le développement soutenu à l’international du secteur des phosphates et produits dérivés au cours des dernières années. Une tendance qui s’inscrit dans la durée et dans laquelle l’OCP occupe un rôle de premier plan. Adossé à une meilleure productivité et à une multiplication de ses partenaires étrangers, le groupe s’oriente à présent vers une plus grande diversification de ses activités productives. Ce prêt permettra ainsi la mise en place de deux laveries sur le site de Khouribga, en plus de la modernisation des sites de production d’acide sulfurique à Safi. Il s’agit d’opérations qui s’inscrivent dans la stratégie de l’OCP consistant à étendre ses activités productives. En septembre 2011 déjà, le groupe avait lancé un emprunt obligataire de 2 milliards DH (180 millions d’euros) dans le cadre d’un ambitieux programme d’investissement de 9 milliards d’euros jusqu’en 2020.
L’objectif de l’OCP est de consolider sa position de premier exportateur mondial de phosphates et de produits dérivés, utilisés notamment pour la production d’engrais. La BEI n’a pas hésité à accompagner une telle stratégie, à travers ce prêt qui « est le plus important jamais consenti à une autre entreprise de la zone Maghreb », selon le vice-président de la Banque, Philippe de Fontaine Vive.
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