Les autorités françaises auraient été prises de court par la décision de Rabat de diligenter une enquête relative aux accusations de pédophilie résumées par un ministre français proférées par le philosophe Luc Ferry ( ). Pour le Maroc, cette affaire est prise « très au sérieux », bien que plusieurs hauts responsables du Royaume estiment qu’elle soit « franco-française ». en effet, Rabat s’était jusqu’alors abstenue de tout commentaires relatifs aux déclarations de l’ancien ministre de l’éducation sur al chaîne cryptée Canal +, laissant le soin à l’association « Touche pas à mon enfant »- qui traque les pédophiles- de se mettre en première ligne en portant plainte contre X , ce qui eu pour effet de mobiliser l’opinion publique marocaine. En effet, le Maroc ne souhaite pas que son image soit liée aux accusations de pédophilie, plus particulièrement concernant la ville de Marrakech, qui doit faire face à une décrue touristique moins de deux mois après les attentats terroristes qui ont touché le café argana de la célèbre place « Jamma El Fna ». En coulisses, c’est donc une véritable bataille pour l’image qui est en train de se livrer, les français ne souhaitant pas que des officiels soient entachés par ces accusations de pédophilie, et les marocains estimant qu’ils n’ont rien à se reprocher. D’ailleurs , d’après des sources proches de la Brigade Nationale de Police Judiciaire, les accusations de Luc Ferry seraient en fait le fruit d’un amalgame entre plusieurs affaires, qui auraient abouti à la construction d’une « légende urbaine » comme seuls les cercles germanopratins savent en fabriquer, constituée de révélations –souvent fabriquées- que les hommes politiques et journalistes aiment à partager entre la poire et le fromage. En effet, les autorités marocaines sont catégoriques : il n’y jamais eu de « cover-up » de frasques pédophiles et si d’aventure un officiel français était surpris en train de commettre un crime, qu’il soit de nature sexuelle ou autre, il serait traité comme tout autre ressortissant étranger et soumis aux remis aux autorités judiciaires.