Le Secrétaire Général des Nations-Unies, Antonio Guterres, a réaffirmé dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité les paramètres de la solution politique au différent régional sur le Sahara marocain et rappelé les fondamentaux de la position du Maroc au sujet de ce différend régional artificiel.
Antonio Guterres s’est ainsi félicité des efforts de son ancien Envoyé Personnel, Horst Köhler, qui a réussi à relancer le processus politique et à instaurer une dynamique qui a permis d’atteindre un nouveau momentum, notamment à travers l’organisation de deux tables-rondes qui ont réuni les parties au différend, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le front séparatiste du polisario, soutenu par l’Algérie.
M. Guterres a affirmé que la participation de ces quatre parties était indispensable à la poursuite du processus politique et au maintien du momentum actuel, dans l’attente de la nomination d’un nouvel Envoyé Personnel.
A rappeler que les Résolutions 2440 et 2468 ont consacré le rôle de l’Algérie en tant que principale partie au différend régional sur le Sahara marocain. Dans ces deux résolutions, le Conseil avait défini les contours de la solution politique, en ce qu’elle doit être réaliste, pragmatique, durable et de compromis. Ce qui est l’incarnation même de l’initiative marocaine d’autonomie.
Antonio Guterres, a aussi rappelé les fondamentaux de la position du Maroc au sujet de ce différend artificiel. Comme le souligne le rapport, cette position immuable a été réitérée dans le discours prononcé par le Roi Mohammed VI, le 29 juillet 2019, à l’occasion du 20ème Anniversaire de la Fête du Trône.
Aussi, le Souverain avait-il réitéré l’engagement ferme et sincère du Royaume dans le processus politique sur le Sahara marocain, sous les auspices exclusifs des Nations-Unies, réaffirmant qu’une solution n’est possible que dans le respect de la souveraineté du Maroc, dans le cadre de son initiative d’autonomie.
Le rapport reprend aussi les éléments de la Résolution 2468, adoptée le 30 avril 2019, notamment son soutien à l’initiative d’autonomie, qualifiée de crédible et sérieuse par le Conseil de Sécurité des Nations-Unies, depuis sa présentation en 2007.
Antonio Guterres, a également mis en relief la situation calme au Sahara marocain, où les investissements du Maroc se poursuivent dans ses Provinces du sud.
M. Guterres a souligné, à cet égard, que « le Maroc assure que ces investissements profitent directement à la population de cette région et sont mis en œuvre en pleine consultation avec elles ».
Horst Köhler, lors de sa visite dans la région en juin-juillet 2018 avait fait état de cet effort de développement. De même que la Minurso qui avait rapporté au Conseil de Sécurité, dans le rapport du Secrétaire général en avril dernier, que le Maroc avait « continué à investir considérablement dans les infrastructures et le développement économique ».
Un constant de l’ONU qui conforte le Maroc dans sa politique de développement de ses Provinces du Sud, marquée particulièrement par le nouveau modèle de développement d’un budget de 8 milliards de dollars.