L’escale à l’aéroport d’Alger d’un avion en provenance de Tel Aviv révèle la profonde hypocrisie du régime algérien qui crie sur les toits son hostilité à Israël en nourrissant en façade un discours antisémite et en critiquant violemment le Maroc pour son rapprochement avec Israël.
C’est un tweet qui a fait état du trajet d’un appareil militaire brésilien de Tel Aviv jusqu’à son escale à l’aéroport Houari-Boumédiène d’Alger.
Repris par le quotidien israélien Yediot Aharonot, le tweet a été largement commenté comme une « première », surtout que les dirigeants algériens désignent constamment Israël comme l’ennemi à abattre, dans une tentative puérile d’embobiner l’opinion publique.
Pourtant, cette escale qui discrète la position affichée publiquement par Alger à l’égard de l’État hébreu, n’est pas la seule duplicité du régime contrôlé par les généraux.
Face à son incapacité à juguler la propagation inquiétante du Covid-19, dont les chiffres réels sont soigneusement dissimulés comme l’a dénoncé l’OMS, le régime à Alger s’est tourné vers Israël pour s’approvisionner en vaccins.
La situation épidémiologique dans le pays est tellement grave que les dons en vaccins offerts par la Chine (200.000 doses) et la Russie (50.000 doses) ne suffisent pas à entamer correctement une campagne de vaccination. Pas plus que les promesses américaines de fournir à l’Algérie 1.800.000 doses avant cet été.
Aussi, afin d’éviter l’exacerbation de la contestation populaire du Hirak, le régime n’hésite pas à chercher les vaccins salvateurs, même auprès d’Israël, l’ennemi de toujours.