L’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le mouvement palestinien dans la bande de Gaza, Hamas, est entré en vigueur, vendredi à l’aube, après 11 jours de violences.
Le bureau politique du Hamas a indiqué avoir été informé « par les frères égyptiens qu’un accord avait été conclu pour un cessez-le-feu bilatéral et simultané dans la bande de Gaza, à partir de 02H00 du matin ».
Pour sa part, le cabinet de sécurité israélien, qui regroupe le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l’état-major de l’armée et des services de renseignement, a annoncé, jeudi, qu’il avait « accepté à l’unanimité » l’initiative égyptienne de « cessez-le-feu bilatéral sans condition ».
Lors d’un discours à la Maison Blanche, le président Joe Biden a indiqué que les deux parties méritaient « des mesures égales de liberté, de prospérité et de démocratie ».
De son côté, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à une « reconstruction et un rétablissement rapides et durables qui soutiennent le peuple palestinien et renforcent ses institutions ».
Après l’annonce du cessez-le-feu, le département d’État américain a annoncé le déplacement dans les « prochains jours » du secrétaire d’Etat, Antony Blinken au Moyen-Orient.
« Le Secrétaire rencontrera dans les prochains jours des homologues israéliens, palestiniens et régionaux pour discuter des efforts de redressement et travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour les Israéliens et les Palestiniens », a indiqué un communiqué.
Au moins 232 Palestiniens ont été tués dans le récent conflit, dont 65 enfants, selon les autorités sanitaires de Gaza, et 12 personnes, dont deux enfants, ont été tuées en Israël.