Le patron de l’USFP, Driss Lachgar semble en train de préparer une douce purge au sein de sa la direction de sa formation.
Confronté depuis le dernier congrès national du parti, à des contestations sournoises alimentées par le courant « Démocratie et ouverture » de son rival électoral, Ahmed Zaidi, Driss Lachgar semble très tenté par l’expérience réussite de son nouvel allié dans l’opposition, Hamid Chabat, SG du parti de l’Istiqlal.
Cinq poids lourds du parti de la rose, jugés très trublions, se trouvent désormais dans la ligne de tir du patron de l’USFP, dont deux membres du courant « Démocratie et ouverture », Mohamed Boubekri, actuel membre du bureau politique de l’USFP, dont il boycotte les réunions depuis plusieurs mois, et Tayeb Mounchid, dirigeant syndicaliste et l’un des symboles du parti. Ces derniers devraient comparaitre mercredi prochain, devant la commission disciplinaire pour avoir dénigré à travers des médias, la méthode de gestion du premier secrétaire de l’USFP.
Trois autres cadres du parti mécontents des résultats du dernier congrès national et du rendement des instances dirigeantes du parti sont appelés à s’expliquer mardi devant la même commission.
Les dirigeants pointés du doigt par Lachgarn, risquent d’être tout simplement exclus du parti au moment où la réunion que le chef du courant « Démocratie et ouverture », Ahmed Zaidi compte tenir samedi à Bouznika sans le consentement de Lachgar et de son bureau politique, risque fort d’attiser la tension entre les deux camps.
Le bureau politique de l’USFP explique les mesures disciplinaires par le souci de préserver le parti de toute pratique touchant sa renommée et portant atteinte à son unité et à sa cohésion.
Néanmoins, le patron du parti de la rose devrait faire face à d’autres fronts notamment dans les rangs de ses propres partisans et surtout chez la jeunesse socialiste «la Chabiba Ittihadiya » qui est en ébullition à l’approche de son Congrès national prévu pour mars prochain.