La traque aux fonctionnaires fantôme reprend du rythme.
Après la radiation de 757 fonctionnaires fantômes de la fonction publique en 2012, le ministre délégué chargé de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Mohamed Moubdii s’apprête à rendre publique une nouvelle liste de quelques 600 fonctionnaires fantômes qui seront mis très prochainement à la porte.
Le ministre haraki a en outre, précisé que son département allait soumettre en juin prochain pour adoption, le dossier relatif à la révision du statut de la fonction publique au conseil supérieur de la fonction publique.
L’ex-président du groupe parlementaire du Mouvement populaire (MP) à la première Chambre, semble bien résolu dans sa bataille contre les fonctionnaires fantômes qui non seulement nuisent à l’image de marque du pays mais dilapident injustement, d’importantes sommes des deniers publics.
La chasse aux fonctionnaires fantôme que Moubdii avait lancée en décembre 2012, est pilotée par une commission interministérielle que coiffe le ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’administration publique. Ce département qui comptabilise plus 860.000 fonctionnaires de l’Etat, centralise en effet, les listes des fonctionnaires en exercice émanant des cellules sectorielles internes installées dans chaque département et suivies de près par les Directions des ressources humaines des différents ministères ayant pour obligation d’identifier les fonctionnaires qui s’absentent de manière irrégulière.
Une fois l’absence répétitive et non justifiée pour de longues durées est établie, la procédure d’abandon de poste est alors engagée et abouti normalement après un avertissement aux concernés et un délai de deux mois, à la suspension du salaire et la radiation de la Fonction publique en plus de la restitution de l’argent indûment perçu.
Apparemment Mohamed Moubdii ne semble pas prêt à donner de répit aux mauvaises herbes qui ont longtemps terni l’image et la réputation de l’administration publique. Il promet au contraire d’accélérer le rythme de la traque et de prendre d’autres mesures encore plus audacieuses, telle la responsabilisation des ordonnateurs de justifier, au moins une fois par an, la présence des fonctionnaires sous leur responsabilité, avant d’ordonner le paiement des salaires.