Fiona Woolf, la Lord-Maire de la city de Londres vient d’achever une visite de travail au Maroc. Une visite qui doit être mesurée à sa juste valeur. Car au moment où Casablanca se positionne progressivement comme un hub financier pour l’investissement en Afrique, le passage de la responsable de l’un des plus grands centres financiers de la planète, prend l’allure d’une caution pour la place casablancaise.
Fiona Woolf s’est d’ailleurs volontiers prêtée à l’exercice : « A l’heure où le Maroc œuvre à la création du pôle régional Casablanca Finance City, il est naturel qu’il approfondisse des partenariats avec la place financière la plus internationale du monde ». En outre, les nombreux opérateurs et hommes d’affaires britanniques qui accompagnaient Fiona Woolf ont ajouté une touche de consécration à cette visite, couronnée par la signature de trois conventions entre le London Stock Exchange (LSE) et la Bourse de Casablanca.
Xavier Rolet, le directeur général du Groupe de la Bourse de Londres a été clair sur le sujet : « les conventions signées entre les bourses de Casablanca et de Londres visent à coupler les deux pôles de liquidité et ouvrir l’accès à un réseau financier plus large dans plusieurs pays africains ». Expliquant les enjeux de cette collaboration tripartite d’avenir, Xavier Rolet insiste sur un « partenariat unique » dont l’objectif est d’associer les forces des deux parties « pour ouvrir l’accès à d’autres partenaires africains via la Bourse de Casablanca dans le cadre des relations bilatérales étroites ».