Les prochaines échéances électorales de 2015 suscitent un vif débat sur la scène politique nationale quand aux conditions de leur organisation et de leur déroulement.
Face aux interrogations et inquiétudes des leaders et des députés de certains partis politiques y compris ceux de la majorité, dont le PJD, de Abdelilah Benkirane, le ministre de l’intérieur, Mohamed Hassad se veut plutôt rassurant. Il a affirmé que le scrutin aura lieu dans des conditions de transparence totale et de « neutralité positive » des agents d’autorité qu’il a appelés à réagir avec fermeté à toutes les irrégularités.
En réplique aux appréhensions formulées surtout par les faucons du PJD qui insistaient pour que la supervision politique de ces échéances soit du ressort du chef du gouvernement et non du ministère de l’Intérieur, Hassad a tenu à remettre les pendules à l’heure.
Il a saisi mercredi, la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion d’agents d’autorité de l’Institut Royal de l’Administration Territoriale de Kénitra, pour réaffirmer que ces élections seront marquées du sceau de la transparence.
Rappelant que le pays se prépare à organiser au courant de 2015, les élections communales, régionales, professionnelles et de la Chambre des Conseillers, Hassad a insisté sur la grande importance de ce scrutin dans le parachèvement des jalons de l’édifice démocratique du Royaume et de la consécration du choix de la régionalisation avancée.
Le ministre de l’Intérieur a demandé aux nouveaux lauréats et à l’ensemble des agents d’autorité de rompre avec le passé et de faire face à la fraude électorale dans le cadre du strict respect de la loi.
Ce scrutin, a-t-il soutenu, exige de l’agent d’autorité de faire preuve de fermeté, d’efficacité et d’une grande vigilance tout au long des opérations électorales, afin de contrecarrer à temps, toutes les tentatives visant à porter atteinte à l’intégrité de ces échéances.
Il a de même insisté pour que soient réunies toutes les conditions garantissant une concurrence électorale libre et une égalité entre les différents partis politiques.
Enfin dans le sillage des préparatifs des élections de 2015, le ministère de l’Intérieur aurait fait état de son intention de rompre avec la carte d’électeur en adoptant la carte d’identité nationale comme document unique pour l’inscription sur les listes électorales et le vote.