Le chef du Parti de l’Istiqlal (PI), Hamid Chabat s’est mystérieusement éclipsé de la scène politique nationale et du paysage médiatique, lui qui d’habitude, ne rate aucune occasion pour se faire remarquer.
Les mauvaises langues disent que le maire de Fès est l’objet d’une disgrâce royale à cause du retard qu’accuse la réalisation des projets de réhabilitation de l’ancienne médina de la capitale spirituelle du Royaume.
D’autres imputent cette longue disparition de la scène, à l’éclatement de l’affaire de disparition toute aussi mystérieuse, des locaux de la section de l’Istiqlal à Tétouan, d’un tableau de l’artiste espagnol Mariano Bertuchi d’une valeur estimé actuellement à 7 millions de DH. D’ailleurs, une plainte en justice a été déposée contre Chabat, par une association de défense des droits de l’homme basée à Tétouan, qui l’accuse de « vol d’un tableau » retrouvé peu après, accroché au mur du bureau de Chabat au Siège central du PI à Rabat.
Sinon comment se fait-il, que le tonitruant leader sitiqlalien ait pu rater, une fois n’est pas coutume, d’importants rendez-vous de l’agenda national, tels, la séance du vote de la Loi de finances 2015, le passage du chef de l’exécutif, Abdelilah Benkirane le mardi 11 novembre à la Chambre des représentants ainsi que les funérailles d’un dirigeant de l’USFP, grand allié du PI, feu Ahmed Zaidi, auxquelles ont pourtant, assisté entre autres, de grandes figures du monde de la politique nationale.
En réaction à ces rumeurs relayées par les médias nationaux, la section du PI à Fès a publié un communiqué sous le titre : « Stop aux rumeurs mensongères », accusant en même temps, le «parti dominant», allusion faite au PJD, d’être derrière toutes ces «rumeurs malveillantes».
Ils accusent également, leurs adversaires islamistes d’être derrière la publication d’informations sur une supposée disgrâce du maire de Fès en raison du retard qu’accusent les projets de réhabilitation de l’ancienne médina de Fès.
Pour disculper leur leader, les membres de la section régionale du PI n’ont pas hésité à lister dans leur communiqué, les projets réalisés dans la ville de Fès, «sous la présidence de notre frère Hamid Chabat », depuis 2003, date de son élection à la présidence du Conseil de la ville. Qui croire, la rumeur ou les défenseurs du trublion leader istiqlalien ?