Opposé à toute forme de libéralisme intellectuel et religieux, l’extrémisme se présente en système qui souhaite organiser la vie sociale par un retour aux sources et aux traditions.
Aujourd’hui la jeunesse tiraillée entre le conservatisme et la modernité rejette un mode de civilisation qui pour elle s’avère déficient. Elle revendique par contre la liberté de choisir la sienne en utilisant ce fond d’elle-même plein d’énergie vitale et de sentiments féconds.
Il faut rappeler qu’à l’instar d’autres pays musulmans, le Maroc vie aussi son malaise social. Il y a beaucoup de jeunes sur le terreau malgré les efforts déployés sous l’impulsion quotidienne de sa majesté le roi Mohammed VI pour réduire autant que possible la marginalisation et neutraliser la tentation des jeunes de tomber dans le fanatisme qui parfois mène à l’extrémisme et peut conduire au terrorisme. Le passage de l’insatisfaction à l’extrémisme se développe dans la frustration alimentée par les difficultés économiques et sociales, les perspectives sombres et les promesses non tenues.
S’il incombe aux pouvoirs publics de se pencher sérieusement sur le devenir de la jeunesse (éducation, encadrement et opportunités), il est également du devoir des médias de s’éloigner des méthodes d’incitation et d’excitation comme c’est le cas de plusieurs réseaux sociaux et d’une certaine presse écrite qui s’inscrivent dangereusement et inconsciemment dans une stratégie les plaçant parfois dans le rôle de relais d’organisations nihilistes.
Le Maroc n’est pas immunisé contre les tentatives de déstabilisation comme le prouve la découverte de temps à autres de cellules terroristes dormantes. Cette vigilance, le Royaume la doit à l’efficacité de son appareil sécuritaire et au civisme des citoyens marocains.