Le parlement irakien tiendra ce jeudi 13 octobre, une séance plénière portant sur «l’élection du président de la République», un passage obligatoire en vue de la formation d’un nouveau gouvernement et mettre ainsi un terme au blocage politique qui paralyse le pays depuis déjà une année.
A la suite des dernières élections législatives du 10 octobre 2021, les ténors de la politique irakienne ne sont toujours pas parvenus à se mettre d’accord pour désigner un nouveau chef d’Etat ni un chef du gouvernement, malgré une série de tractations interminables.
Dans un Irak multiconfessionnel, coutumier des tractations en coulisses, ces derniers mois ont été caractérisés non seulement par des rebondissements de dernière minute mais également par de violentes protestations. Dans ce contexte, tout peut arriver lors de la session parlementaire du jeudi prochain.
«Le président du parlement, Mohamed al-Halboussi annonce une séance jeudi 13 octobre avec un seul élément à l’ordre du jour, l’élection du président de la République», d’après un communiqué de son cabinet diffusé hier mardi.
Cette annonce pourrait équivaloir à une accélération de l’agenda politique et mener, au final, à la formation d’un nouvel exécutif. Immédiatement après son élection, le nouveau président irakien nommera un Premier ministre, choisi par la plus importante coalition au Parlement.