Les principales formations politiques en Irak souhaitent nommer un nouvel exécutif samedi au cours d’un vote de confiance au niveau du Parlement, ont-elles fait savoir mardi dans un communiqué.
Après un blocage qui s’est étendu pendant plus d’un an en raison des négociations infructueuses et des luttes de pouvoir opposant les grands partis du pays, les Irakiens ont eu enfin droit à un Chef d’Etat et un nouveau chef du gouvernement. A présent, les ténors de la politique veulent accélérer l’agenda politique.
Réunis mardi dans le cabinet du président du Parlement, Mohamed al-Halboussi, les délégués de la «Coalition pour l’administration de l’Etat» ont échangé sur «la nécessité d’accélérer la formation du gouvernement», d’après un communiqué.
Cette coalition, constituée durant les derniers mois au niveau du Parlement où les alliances se nouent et se dénouent suivant des intérêts fluctuants, est composée des principales formations politiques d’Irak.
Les formations politiques chiites pro-Téhéran du Cadre de coordination, première force de l’Assemblée avec 138 élus sur 329, et la coalition sunnite conduite par Mohamed al-Halboussi ainsi que les deux formations politiques kurdes historiques, le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) et l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK), font partie de cette « Coalition pour l’administration de l’Etat ».