« Le Maroc : quel statut vis-à-vis de la France et de l’Europe ? », rapport de l’Institut d’études de géopolitique appliquée

« L’engagement fort du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent » a été longuement analysé par un rapport de l’Institut d’études de géopolitique appliquée, publié sous la direction de Manon Chemel et Alexandre Negrus, sous le titre « Le Maroc : quel statut vis-à-vis de la France et de l’Europe ? ».

Rabat a utilisé une approche globale et multidimensionnelle pour répondre aux différentes menaces émanant de la radicalisation et du terrorisme, estime le rapport, citant la coopération policière et judiciaire entre le Maroc, l’Europe et les États africains.

Confronté à la menace terroriste en provenance de la bande sahélo-saharienne et de la zone irako-syrienne, le Royaume a pris des mesures qui ont pu apporter des réponses aux enjeux sécuritaires aussi bien sur le plan national, régional et même international, soulignent les auteurs du rapport.

D’autre part, le royaume a su restructurer le champ religieux, en plus de l’engagement constant et opérationnel de la DGST pour renforcer la coopération internationale contre le terrorisme.
Le Maroc adopte aussi une « approche globale et multidimensionnelle » face au défi sécuritaire et humanitaire lié aux flux migratoires, selon le rapport de l’Institut d’études de géopolitique appliquée, qui est un laboratoire d’idées français fondé en 2015 et spécialisé en relations internationales.

Les auteurs du rapport ont également abordé « l’enjeu déterminant » de la question du Sahara et analysé d’un point de vue géostratégique les positions des grandes puissances, tout en faisant un focus sur les perspectives de la position française.

Au niveau économique, le rapport dissèque les perspectives économiques, géoéconomiques et politiques de la coopération entre l’Europe et l’Afrique, en soulignant que le royaume du Maroc demeure une « économie résiliente ».