Le glissement de terrain occasionné samedi par des pluies diluviennes sur l’île italienne d’Ischia a coûté la vie à 8 personnes, d’après le dernier bilan rendu public lundi par les autorités locales.
Le bilan datant de la veille faisait état de 7 morts. Par ailleurs, quatre personnes demeurent encore portées disparues, suivant le dernier bilan dressé lundi par la préfecture de Naples (sud), qui est responsable de Casamicciola Terme, une station thermale de 8.000 habitants sur l’île d’Ischia.
Les autorités italiennes ont décrété l’état d’urgence pour cette île, ce qui permet d’accélérer la mobilisation des fonds et des moyens, dont ceux de la protection civile, pour intervenir urgemment ou mettre en place des structures d’accueil.
Plus de 650 secouristes ont été dépêchés sur l’île Ischia pour prendre part aux opérations de recherche et de secourir les survivants de cette catastrophe naturelle, qui a aussi fait cinq blessés alors que 230 résidents de l’île sont désormais sans abri, une trentaine d’habitations ayant été décimées.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette tragédie, dont le déboisement, le développement immobilier excessif et le manque d’entretien des infrastructures de base et de prévention.
De l’avis du géologue Aniello Di Iorio cité lundi par le journal Il Corriere della Sera, la situation demeure dangereuse étant donné qu’«une bonne partie du versant nord de l’île et en particulier Casamicciola Terme, après l’éboulement d’il y a deux jours, sont encore à risque».