Les éléments de la Brigade nationale de la Police judiciaire (BNPJ), en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), sont parvenus, mercredi matin, sous la supervision du Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Rabat, à localiser le lieu d’enterrement d’ossements humains à l’intérieur des ruines d’une maison abandonnée dans la région de « Boukhnouz » (banlieue de la ville d’Al Aroui), qui servait d’abri pour des éléments extrémistes.
Un communiqué conjoint de la DGST et de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) indique que les opérations de terrain et les procédures de ratissage scientifique effectuées par les experts de la scène du crime, en collaboration avec le Bureau d’hygiène, des employés de la Promotion nationale et des représentants des autorités locales, sous la supervision directe du substitut du procureur général du Roi à Nador, ont permis d’extraire les restes d’ossements humains suspectés d’être liés à un homicide volontaire commis en 1999.
La localisation du lieu d’enterrement de ces ossements humains intervient dans le cadre de l’enquête judiciaire qui a été menée par la BNPJ suite à des soupçons en rapport avec un homicide volontaire dont a été victime une personne disparue en 1999 dans des circonstances suspectes et liées à des motifs criminels extrémistes, précise-t-on.
Un médecin du Bureau d’hygiène à Nador et un médecin chef à l’Hôpital Hassani de la même ville ont été ainsi mandatés et se sont rendus sur le lieu de découverte des restes de ces ossements humains, ajoute le communiqué, faisant savoir que des experts de la police scientifique et technique ont été mobilisés pour prélever des échantillons d’ADN en vue de les soumettre aux analyses scientifiques nécessaires afin d’établir l’identité de la victime.