Les dirigeants de la major italienne des hydrocarbures Eni et de la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) ont conclu samedi dernier à Tripoli, un accord pour l’exploitation de deux gisements de gaz en mer Méditerranée, au large des côtes libyennes.
« Nous sommes ici aujourd’hui (samedi) pour signer l’accord le plus important des 20 dernières années», a affirmé Claudio Descalzi, patron d’Eni, avant une signature officielle en présence de la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni et de son homologue libyen, Abdelhamid Dbeibah, d’après des images fournies par le pouvoir libyen.
C’est le «premier grand projet développé en Libye depuis 2000» concernant deux champs gaziers situés au large de la Libye, à même de produire, à partir de 2026, «entre 750 et 800 millions de mètres cubes de gaz par jour», selon un communiqué d’Eni.
Le PDG du géant italien des hydrocarbures a assuré que cet accord «historique» permettra «des investissements importants» dans le secteur de l’énergie, «la création d’emploi» en Libye et la consolidation de la position d’Eni qui est déjà «le premier opérateur» avec 80 % de la production de gaz libyen.
Pour sa part, le patron de la NOC, Farhat Bengdara a précisé que ce partenariat prévoit «l’investissement de 8 milliards de dollars sur une période de trois ans», un accord que le secteur « n’a pas connu depuis 25 ans».