C’est un nouveau coup dur que vient de porter le BCIJ aux extrémistes qui nourrissent des projets terroristes. Cette fois, la prise est d’autant plus importante que les cinq terroristes arrêtés étaient en possession d’armes de guerre et projetaient de passer à l’acte.
Le ministère de l’Intérieur parle d’un « plan terroriste visant à porter atteinte à la sécurité du royaume ». Une conclusion qui fait suite au démantèlement samedi d’une cellule terroriste dans les villes de Béni Mellal, Sidi Allal Bahraoui et Tinzouline (province de Zagora).
Un véritable arsenal était en possession de la cellule, dont les membres étaient totalement acquis à l’idéologie terroriste de l’organisation autoproclamée «Etat islamique» en Irak et en Syrie. L’arrestation des terroristes en possession de pistolets automatiques et de mitrailleur, ainsi que d’une grande quantité d’explosifs et de sabres, renseigne sur les sinistres opérations qu’ils projetaient.
Les armes à feu et les munitions ont été introduites au Maroc à partir de la Belgique par l’un des membres de la cellule démantelée par le Bureau central d’investigations judiciaires, relevant de la DGST.
Les connexions européennes des jihadistes marocains se précisent à chaque prise. Le démantèlement en août dernier d’un réseau terroriste opérant au Maroc et en Espagne, en est l’éclatante illustration.
C’est également le cas d’autres opérations antiterroristes, ce qui explique l’orientation vers une coordination de plus en plus étroite entre les services sécuritaires marocains et leurs homologues en Espagne, en France et ailleurs.