Le Groupe d’évaluation indépendant (IEG) de la Banque mondiale a publié un rapport faisant état de la mobilisation par la Banque de 11,2 milliards de dirhams (MMDH) au cours de la période 2011-2021, pour soutenir le développement du Maroc.
Ce soutien s’est concentré sur la croissance tirée par le secteur privé, le développement du capital humain, la résilience au changement climatique et l’amélioration de la gouvernance, selon le rapport du IEG, présenté mardi lors d’un webinaire.
Ce rapport d’évaluation étudie la contribution du Groupe de la Banque à la résolution de quatre obstacles systémiques au développement du Maroc, à savoir le manque de cohérence des politiques publiques, le déséquilibre des règles du jeu économiques, la faible mise en œuvre des politiques publiques et la faible participation des citoyens et des acteurs non étatiques.
Le document révèle cependant que des succès remarquables ont été enregistrés dans des domaines tels que l’amélioration du climat des affaires et la coordination multisectorielle, relevant « la capacité du Royaume à élaborer des solutions aux défis intersectoriels ».
« Le Groupe a contribué à améliorer les performances du pays dans les 10 domaines de réglementation mesurés par les indicateurs Doing Business, favorisant des réformes visant à promouvoir une concurrence loyale sur le marché », a indiqué la responsable du programme Fonction de conseil en méthodes du IEG, Estelle Raimondo.
Pour le directeur du Département du développement humain et de la gestion économique d’IEG, Theo Thomas, en mettant en lumière les principaux défis de développement rencontrés, l’évaluation permet d’identifier les domaines où des améliorations sont nécessaires, a-t-il dit, ajoutant que cette évaluation fournit ainsi des données pour guider les décisions futures de la BM.