Par solidarité avec la Palestine et en guise de protestation contre les actions criminelles d’Israël, des centaines de milliers de manifestants ont envahi dimanche les artères de différentes villes espagnoles dans le cadre d’un mouvement militant pour l’arrêt immédiat du commerce d’armes avec l’Etat sioniste.
Initié par des groupes de gauche de la société civiles et appuyé par bon nombre d’autres formations politiques, ce soulèvement a appelé à la fin du « génocide en Palestine » et à la rupture des liens de l’Espagne avec le gouvernement israélien.
Chapeautées par Ione Belarra, chef de la formation politique de gauche Podemos, ces manifestations ont pris plus d’envergure lorsqu’il a été suggéré de présenter au parlement une motion sollicitant un embargo sur la livraison d’armes à Israël.
Belarra a insisté sur la nécessité pour les autorités espagnoles d’être sincères, reprochant à l’actuelle coalition gouvernementale de prendre des engagements creux sans toutefois adopter des mesures concrètes pour appuyer les Palestiniens de la bande de Gaza contre les bombardements meurtriers et le génocide israéliens.
Ces rassemblements, auxquels un nombre important de personnes se sont jointes dans la capitale Madrid, ont été caractérisées par des slogans condamnant le chef du gouvernement israélien, Benyamin Netanyahu, et demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, où environ 30.000 personnes ont été assassinés par l’armée israélienne durant son offensive contre le territoire palestinien qui a débuté le 7 octobre dernier.