Les représentants des gouvernements égyptien, israélien et américain ont clos dimanche leurs échanges sur le point de passage de Rafah, situé dans le sud de la bande de Gaza, Le Caire exigeant le retrait israélien de ce poste-frontière avant de le rouvrir, ont rapporté divers médias.
« L’Egypte a maintenu sa ferme position sur la nécessité d’un retrait israélien du côté palestinien du point de passage de Rafah afin d’en reprendre l’exploitation », a affirmé la chaîne d’information nationale Al-Qahera News, citant une source bien informée.
« La délégation égyptienne chargée de la sécurité, a affirmé qu’Israël était entièrement responsable du fait que l’aide humanitaire ne pouvait pas être acheminée vers la bande de Gaza » à travers le poste de Rafah, a précisé la même source, précisant que Le Caire préconisait une action immédiate afin de permettre l’entrée quotidienne d’un minimum de 350 camions d’aide dans la bande de Gaza, avec toute l’assistance alimentaire, médicale ou en carburant nécessaire.
Il est à noter que les parties israéliennes et américaines n’ont pas encore fait de commentaires sur les conditions du Caire.
L’Egypte continue de rejeter toute coordination avec Israël au niveau du poste-frontière de Rafah, un point de passage crucial pour l’acheminement de l’aide humanitaire par la voie terrestre vers la bande de Gaza, depuis que l’Etat hébreu ait pris le contrôle de la partie palestinienne du terminal le mois dernier.