L’examen national du Baccalauréat a démarré ce lundi dans les différents centres d’examen à travers le Maroc, où plus de 493.000 candidats passent les épreuves, avec des mesures renforcées pour lutter contre la triche aux examens.
Parmi le presque demi-million de candidats cette année, 373.000 sont scolarisés, (87% dans le secteur public) et 54% sont des filles. Quelque 73% des candidats passent les épreuves dans les branches scientifiques et techniques, et 26% dans les branches littéraires, alors que 55% sont inscrits dans les filières internationales.
Pour ce qui est de l’organisation et de la logistique, le ministère de tutelle a fait état de la mise à disposition de 1.833 centres d’examen, avec plus de 28.000 salles d’examen dans les différentes académies, et 40.000 correcteurs mobilisés.
D’autre part, 765 sujets ont été préparés pour les deux sessions du Baccalauréat, dont 330 sujets adaptés aux candidats en situation de handicap. Le numérique continue d’être utilisé pour la production et la gestion des certificats de baccalauréat et des relevés de notes, en inscrivant le numéro de la carte d’identité nationale électronique du candidat sur l’attestation de baccalauréat, assure le ministère.
La sécurité des épreuves écrites est renforcée par l’adoption de codes secrets électroniques, la simplification et la numérisation de la livraison des sujets d’examen aux Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF).
En amont, des opérations de sensibilisation ont été menées auprès des candidats dans les établissements d’enseignement, en coordination avec les autorités régionales et sécuritaires, avec l’objectif de renforcer la lutte contre la triche aux examens.
Les efforts de sensibilisation ont également concerné la mobilisation des partenaires du système éducatif, notamment les familles des élèves et candidats aux examens du baccalauréat.