Après avoir tout récemment intégré les rangs du Mouvement réformateur (MR) à la suite des élections régionales du 9 juin dernier, Anne-Catherine Dalcq vient d’être nommée, alors qu’elle n’est âgée que de 32 ans, à la tête du ministère wallon de l’Agriculture au sein du Gouvernement d’Adrien Dolimont, à peine plus âgé qu’elle.
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’Anne-Catherine Dalcq n’est en rien apeurée par l’ampleur de ses nouvelles responsabilités. Cette agricultrice affirme que les revendications de ses jeunes homologues sont mentionnées dans la Déclaration de politique générale (DPR) wallonne et qu’elle ne ménagera aucun effort afin de les concrétiser.
Pour rappel, il y a quelques mois, Anne-Catherine Dalcq s’était présentée au congrès programmatique des Libéraux à Marche-en-Famenne le 4 février dernier en compagnie de ses collègues de la Fédération des jeunes agriculteurs (FJA), au sein de laquelle elle occupait le poste de vice-présidente.
Ces derniers militaient pour l’instauration en Belgique, d’une disposition légale similaire à la loi Egalimen France, un allégement administratif, une réciprocité des standards dans les accords commerciaux et l’interdiction des produits étrangers cultivés avec des produits phytosanitaires dont l’utilisation est interdite à l’échelle du continent européen.
La nouvelle casquette d’Anne-Catherine Dalcq fait d’elle la porte-parole des agriculteurs belges dans l’Union Européenne à Bruxelles, où beaucoup de choses se décident.