Les proches de l’opposant égypto-britannique Alaa Abdel Fattah, emprisonné en Egypte, ont appelé jeudi les autorités britanniques à agir afin de garantir sa libération dans les 72 heures suivantes, date à laquelle il aura purgé l’ensemble des cinq ans de sa peine.
Alaa Abdel Fattah, 42 ans, a été interpellé en fin 2019 et condamné à cinq ans de réclusion pour « fausses informations » après avoir partagé sur Facebook un texte, rédigé par un autre, accusant un officier de torture.
Figurant parmi les têtes d’affiche de la révolution de 2011 qui a conduit au déclin du régime d’Hosni Moubarak et bête noire de l’actuel chef d’Etat égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, Alaa Abdel Fattah a été emprisonné à maintes reprises depuis 2006. Il a acquis la citoyenneté britannique depuis sa cellule en 2022. Toutefois, sa famille redoute que la justice égyptienne ne le relâche pas le 29 septembre prochain, en ne tenant pas compte de ses deux premières années en détention provisoire, ce qui remettrait à 2027 une éventuelle libération.
« Ce que nous demandons (au gouvernement), c’est d’assurer qu’Alaa est libéré après avoir effectué » sa peine de cinq ans, a affirmé une de ses sœurs, Mona Seif, lors d’un point de presse à Londres.