Le camp bolsonariste a placé nombre de candidats en position favorable au terme du premier tour des élections municipales brésiliennes dimanche dernier, un scrutin-clé en perspective de la présidentielle de 2026.
Le parti libéral (PL) de l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro a vu deux de ses membres élus dès le premier tour maires de deux des 26 chefs-lieux d’Etat du pays, en l’occurrence Rio Branco (nord) et Maceio (nord-est).
Le même parti, qui compte déjà le plus de députés et de sénateurs au Brésil, sera représenté au second tour dans neuf des quinze chefs-lieux, contre quatre pour le parti de travailleurs (PT) de l’actuel chef d’Etat brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva.
A Sao Paulo, le maire sortant Ricardo Nunes, allié de l’ancien président Bolsonaro, a dominé le premier tour des municipales, recueillant 29,48 % des suffrages exprimés. Il se mesurera, le 27 octobre prochain, à Guilherme Boulos, soutenu par Lula.
Pour ce qui est de Rio de Janeiro, le centriste Eduardo Paes, appuyé par l’actuel dirigeant brésilien, a été reconduit pour un quatrième mandat en gagnant dès le premier tour, avec plus de 60 % des suffrages exprimés.
A l’échelle nationale, « le camp Bolsonaro est largement devant » la gauche, a déclaré André Rosa, enseignant de sciences politiques à l’université UDF de Brasilia.