USA-Election : Harris et Trump vident leurs dernières cartouches à deux semaines du scrutin présidentiel

A deux semaines de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, la vice-présidente et candidate démocrate, Kamala Harris ne ménage aucun effort pour conquérir des électeurs conservateurs modérés alors que les derniers sondages sont plutôt favorables à son principal adversaire, le milliardaire républicain, Donald Trump.

Kamila Harris a entamé lundi une tournée éclair dans trois Etats majeurs de l’Est du territoire américain, en l’occurrence la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin, avec l’ex-élue républicaine Liz Cheney, farouche opposante au milliardaire.

En parallèle, l’ex-locataire de la Maison Blanche se trouvait en Caroline du Nord (Sud-est), un autre Etat majeur dans cette campagne, sévèrement dévasté par une violente tempête le mois dernier.

A noter que la vice-présidente américaine se focalise sur les banlieues résidentielles de Pennsylvanie, du Michigan et du Wisconsin et, en particulier, celles où l’ancienne candidate à l’investiture du parti républicain, Nikki Haley, avait pu prendre des suffrages à Donald Trump au cours de la primaire.

«A bien d’égards, c’est un homme peu sérieux. Mais (s’il est élu), les conséquences seront, extrêmement sérieuses», a averti Kamala Harris à Malvern (Pennsylvanie) en parlant de son rival de droite, après avoir soutenu que sa domination sur la politique des Etats-Unis depuis son accession inattendue à la magistrature suprême en 2016 avait amené les Américains à «se braquer les uns contre les autres» et «épuisé» le pays. 

Allant dans le même sens, Liz Cheney a affirmé que son appui à la démocrate n’avait pas été un «choix difficile à faire» en qualité de responsable politique, mais également «comme mère». «Je sais à quelle vitesse les démocraties peuvent s’effondrer», a-t-elle ajouté.

De son côté, Donald Trump a répété lundi que Kamala Harris n’était pas «qualifiée pour se présenter» à la présidentielle de novembre prochain, affirmant même qu’elle constituait «une menace pour la démocratie». Depuis Greenville, en Caroline du Nord, il a encore insisté sur l’immigration, dont il a fait le «problème numéro 1» dans le cadre de sa campagne électorale.