Les étudiants des facultés de médecine et de pharmacie, en grève depuis des mois, ont accepté de retourner aux amphithéâtres et aux stages cliniques après l’annonce, vendredi, par l’Institution du Médiateur du Royaume, du succès de l’initiative de règlement qu’elle a menée entre l’administration et les étudiants.
Dans un communiqué, l’Institution indique que ce règlement a abouti au retour des étudiants concernés aux amphithéâtres et aux stages cliniques, et à la fin de toutes les formes de protestation menées durant près de onze mois, allant jusqu’au boycott total des cours et des examens.
Ce résultat reflète les efforts conjoints déployés par toutes les parties concernées et traduit la coordination fructueuse entre l’Institution et le reste des intervenants, permettant ainsi de créer un climat propice au dialogue, favorable à l’instauration de la confiance, à l’échange et au rapprochement des points de vue, ce qui a abouti à des solutions garantissant une réponse constitutionnelle et juridique efficace et réaliste aux revendications exprimées depuis le début des formes de protestation, ajoute l’Institution.
À cet effet, elle annonce la fin des tensions qui ont régné au sein des facultés de médecine et de pharmacie durant cette période, saluant la grande réactivité et l’interaction positive et responsable ayant marqué les consultations menées avec le Chef du gouvernement, le ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, les doyens des facultés de médecine et de pharmacie, ainsi qu’avec les représentants des professeurs d’enseignement supérieur, des étudiants concernés et de certaines organisations de la société civile actives dans ce domaine, et l’ensemble des parties prenantes auditionnées sur tous les aspects du sujet à différentes étapes.
L’Institution souligne, également, « l’importance des efforts déployés pour aboutir à ce règlement, tout en appelant les parties concernées à poursuivre le dialogue serein dans le cadre de relations basées sur la confiance et la bonne foi, de sorte à garantir la qualité de la formation médicale, à contribuer à l’amélioration du secteur de la santé dans notre pays, à développer le système de santé et à consolider sa souveraineté nationale, conformément à la volonté de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste ».