Pour son message de vœux à l’occasion des fêtes de Noël, le président élu des États-Unis, Donald Trump a choisi ce mercredi, la provocation sur son réseau social Social Truth, multipliant les déclarations polémiques en réitérant ses affirmations controversées sur le canal de Panama, le Canada et le Groenland.
Samedi dernier, Trump avait menacé de reprendre le contrôle du canal de Panama, dénonçant une prétendue ingérence chinoise. Dans un message provocateur, il a écrit : « Joyeux Noël à tous, y compris aux merveilleux soldats chinois qui exploitent avec amour, mais illégalement, le canal de Panama». Il a également annoncé la nomination prochaine d’un ambassadeur américain dans ce pays qu’il accuse d’arnaquer les États-Unis.
Le président panaméen à Washington, José Raúl Mulino a vivement réagi en affirmant que « le canal n’est contrôlé ni par la Chine, ni par les États-Unis, ni par aucune autre puissance étrangère». Sa déclaration a été suivie d’une manifestation anti-Trump rassemblant une centaine de personnes devant l’ambassade américaine à Panama City.
Trump a également ciblé le Canada, qu’il a décrit comme un potentiel «51ème État» américain, se permettant de qualifier le Premier ministre, Justin Trudeau de «gouverneur», ajoutant que «si le Canada devenait notre 51ᵉ État, leurs impôts seraient réduits de 60 %, leurs entreprises doubleraient de taille, et ils bénéficieraient d’une protection militaire inégalée» des Etats-Unis.
Enfin, Trump a ravivé ses prétentions sur le Groenland, qu’il considère comme stratégique pour la sécurité nationale américaine. Il a affirmé que «les habitants du Groenland veulent la présence des États-Unis, et nous répondrons à cet appel».
Ces propos ont été fermement rejetés par Mute Egede, Premier ministre du Groenland, qui a rappelé que le territoire «n’est pas à vendre et ne le sera jamais».
Les déclarations de Trump ont une fois de plus suscité des controverses internationales, soulignant son style provocateur et ses ambitions géopolitiques atypiques.