Des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le 26 décembre, l’aéroport international de Sanaa et plusieurs autres sites contrôlés par les rebelles houthis au Yémen, faisant au moins trois morts, selon les insurgés.
Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus qui se trouvait à l’aéroport de Sanaa au moment des bombardements, a confirmé sur les réseaux sociaux, qu’il était « sain et sauf », précisant toutefois, qu’un membre de son équipe a été blessé dans l’attaque.
Tedros faisait partie d’une délégation en mission au Yémen pour négocier la libération de 17 employés de l’ONU détenus par les Houthis et évaluer la situation sanitaire dans ce pays arabe, dévasté par la guerre civile. Selon les autorités locales de l’aviation civile, les frappes ont eu lieu alors que l’avion de la délégation de l’OMS s’apprêtait à décoller.
Israël a confirmé les raids, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré que son pays poursuivrait ses frappes contre les Houthis « jusqu’à ce que le travail soit fini », insistant sur la nécessité de couper cette « branche terroriste » soutenue par l’Iran, l’ennemi numéro Un d’Israël.
Les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, bénéficient du soutien de l’Iran et ont intensifié leurs attaques contre Israël en solidarité avec les Palestiniens, notamment après le début de l’agression israélienne contre la bande de Gaza en octobre 2023.
L’aéroport de Sanaa a été frappé par plus de six missiles, et la base aérienne voisine d’Al-Dailami a été également ciblée. Les Houthis ont indiqué que six personnes ont été tuées lors de l’attaque. Depuis 2022, l’aéroport de Sanaa n’assure que des vols limités, principalement vers Amman, la capitale de la Jordanie, après des années de fermeture presque totale.