Après les écosystèmes dans l’automobile et l’aéronautique, c’est au tour de l’industrie chimique d’organiser son intégration grâce aux contrats-programmes chers au ministre de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy avec, à la clé, la création de plus de 12000 emplois stables d’ici 2020.
Au sein de la profession, deux écosystèmes sont concernés : la chimie organique (phytosanitaires, détergents, peintures techniques, cosmétiques, etc.) et la chimie verte (extraits naturels des plantes aromatiques, colorants naturels, cosmétique bio…). Dans un souci de cohérence, les écosystèmes chimiques ont été répartis entre la chimie, la plasturgie, la pharmacie et l’OCP.
Les autres écosystèmes devraient voir le jour successivement, selon le Plan d’accélération industrielle dont l’objectif est de créer 500.000 emplois et d’accroître le PIB industriel de 14% à 23% en 2020.
L’objectif essentiel des écosystèmes est de mutualiser les efforts des opérateurs afin d’améliorer la qualité et de monter en gamme. En échange, l’Etat s’engage en matière d’offre foncière, de formation, de soutien aux investissements…
Le lancement de ces deux écosystèmes a été signé par Moulay Hafid Elalamy, ainsi que le ministre de l’Economie et des finances, Mohammed Boussaid, et le président de la Fédération de la chimie et para-chimie (FCP), Abdelkbir Moutawakkil.