Le président du Sénat, Gérard Larcher, est arrivé ce dimanche à Rabat pour une visite officielle au Maroc, qui le mènera également aux provinces du Sud, notamment Laâyoune, du 23 au 26 février 2025.
À l’invitation du président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Ould Errachid, Gérard Larcher est accompagné d’une importante délégation dans le but de renforcer la coopération interparlementaire ainsi que les relations d’amitié entre la France et le Maroc.
Le président du Sénat français est accompagné de plusieurs sénateurs : Christian Cambon, président du groupe d’amitié France-Maroc, Cédric Perrin, président de la Commission des Affaires étrangères, de la défense et des forces armées, Hervé Marseille, vice-président du groupe d’amitié France-Maroc, et la sénatrice Corinne Féret, vice-présidente du groupe d’amitié France-Maroc.
À Rabat, M. Larcher rencontrera le président de la Chambre des Conseillers, Mohamed Ould Errachid, ainsi que le président de la Chambre des Représentants, Rachid Talbi El Alami. Des entretiens sont également prévus avec le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, et le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le mardi 25 février, le président du Sénat se rendra dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, au Sahara marocain, afin d’exprimer la nouvelle position de la France selon laquelle le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine.
Il s’entretiendra notamment avec le président de la région et le président du Conseil communal de la ville. Il y prononcera un discours. M. Larcher et sa délégation visiteront également plusieurs projets socio-économiques structurants de la ville de Laâyoune et de la région, selon un communiqué du Sénat.
Cette visite intervient dans un contexte de totale indifférence face aux réactions attendues de l’Algérie, comme cela avait été le cas après la visite de la ministre de la Culture française, Rachida Dati, la semaine dernière. Cela reflète l’intérêt de Paris pour le renforcement de ses relations avec Rabat, en dehors des pressions extérieures.