Le mouvement palestinien Hamas a déclaré mercredi que les otages israéliens qu’il détient dans la bande de Gaza risquent d’être tués en cas d’intervention militaire israélienne visant à les libérer par la force et si les frappes sur le territoire palestinien se poursuivent.
Dans un communiqué, le mouvement Hamas a affirmé qu’il faisait “tout son possible pour maintenir les captifs en vie, mais que les bombardements israéliens aveugles mettaient leur vie en danger”. Il a ajouté que “chaque tentative de l’occupation israélienne de récupérer ses captifs par la force se solde par leur retour dans des cercueils”.
De son côté, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a menacé d’intensifier les opérations militaires contre la bande de Gaza si le Hamas persistait à refuser la libération des otages.
“Plus le Hamas refusera de libérer nos otages, plus nous exercerons une pression accrue”, a déclaré Netanyahu devant le Parlement israélien à Jérusalem, précisant que cette pression inclurait la prise de territoires et d’autres mesures qu’il n’a pas souhaité détailler.
Depuis la reprise des opérations militaires israéliennes le 18 mars, 830 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas. Cela porte à 50.183 le nombre total de morts, dont une majorité de civils, d’enfants et de femmes à Gaza depuis le début du conflit.
Parmi les 251 otages enlevés lors de cette attaque lors de l’attaque inédite du Hamas contre Israël le 7 octobre, 58 sont toujours détenus à Gaza, dont 34 corps des Israéliens décédés lors de leur détention en otages.