Au moins 50 morts dans la bande de Gaza à la veille de la reprise des pourparlers pour un cessez-le-feu

Plus de 20 mois après le début des affrontement armés entre Israël et le Hamas, un nouveau bombardement meurtrier de l’armée sioniste a endeuillé dans la nuit de dimanche à lundi, les populations palestiniennes de Gaza. 

Au moins 51 personnes ont été tuées, dont 24 dans un cybercafé populaire du nom d’ »Al-Baqa », selon les autorités locales. Parmi les victimes figure le photojournaliste Ismail Abu Hatab, selon le bureau de presse du Hamas.

«C’était un massacre», témoigne Ahmed Al-Nayrab, 26 ans, présent à proximité au moment de l’explosion. «Des corps déchiquetés, des cris, des familles en larmes. Une scène apocalyptique», a-t-il confié à l’AFP.

L’armée israélienne prétend avoir ciblé des infrastructures du Hamas dans le nord du territoire palestinien, notamment des centres de commandement, tout en assurant avoir pris des mesures pour limiter les pertes civiles. 

Un nouvel ordre d’évacuation a été émis par le Tsahal, appelant les habitants à rejoindre la zone d’al-Mawasi, désignée zone de sécurité par Israël depuis décembre, bien qu’elle ait elle-même été frappée à plusieurs reprises.

Depuis le 7 octobre 2023, au total 56.531 Palestiniens, majoritairement des civils et plus de la moitié des femmes et des enfants sans défense, ont été lâchement éliminé dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé local, des chiffres jugés crédibles par l’ONU, alors que du côté israélien, l’attaque du Hamas n’a fait que 1.219 morts et 49 personnes sont toujours prises en otages, dont 27 présumées mortes.

Les négociations en vue d’un cessez-le-feu semblent reprendre de l’élan à l’instigation du président américain, Donald Trump. Le conseiller israélien Ron Dermer est attendu à Washington ce lundi, alors que Donald Trump a appelé à un accord immédiat pour libérer les otages. 

Le cabinet de sécurité israélien doit se réunir, tandis que les médiateurs du Qatar et de l’Égypte intensifient les contacts avec les parties au conflit. Israël affirme avoir accepté un plan américain incluant un cessez-le-feu de 60 jours ; le Hamas conditionne tout accord à un retrait israélien total de la bande de Gaza.