Au moins 25 Palestiniens ont trouvé la mort mardi matin lors de frappes israéliennes menées sur plusieurs secteurs de la bande de Gaza, ont rapporté des sources médicales locales citées par Al Jazeera.
Les attaques se sont concentrées sur Gaza-ville, principale agglomération de l’enclave, où l’armée israélienne a diffusé de nouveaux ordres d’évacuation. Publiés en ligne et largués par tracts, ces messages appelaient près d’un million d’habitants à « fuir immédiatement » en direction du sud par l’axe al-Rachid, présenté comme une zone « humanitaire ». Cette partie du territoire demeure toutefois régulièrement la cible de raids aériens.
Parmi les dernières victimes identifiées figure un homme tué par un tir d’artillerie au nord du camp de Nousseirat, dans le centre de Gaza, selon des médecins de l’hôpital al-Awda. Dans le camp de Chati, à l’ouest de Gaza-ville, une frappe a coûté la vie à six personnes venues chercher de l’aide humanitaire. Une vingtaine d’autres habitants y sont toujours portés disparus.
La crise humanitaire continue de s’aggraver. Le ministère de la Santé de Gaza a indiqué que six personnes supplémentaires sont mortes de faim au cours des dernières 24 heures. Le bilan de la famine et de la malnutrition, liées au blocus israélien imposé à l’enclave, atteint désormais 399 décès, dont 140 enfants.
Selon le dernier décompte officiel, le conflit a fait au moins 64 522 morts et 163 096 blessés dans la bande de Gaza depuis le déclenchement de l’offensive israélienne en octobre 2023.
Alors que les opérations militaires se poursuivent, la population civile reste confrontée à un dilemme tragique : fuir vers le sud en dépit des bombardements continus, ou rester dans des zones d’habitation devenues des cibles. La communauté internationale multiplie les appels en faveur d’un cessez-le-feu, mais les perspectives d’apaisement apparaissent toujours lointaines.