La police de l’environnement sera renforcée par de nouveaux effectifs qui porteront le nombre d’inspecteurs, actuellement de 48, à près de 80 l’année prochaine, l’objectif étant d’améliorer les interventions de cette police dans le contrôle des décharges, des carrières, des stations de traitement des eaux usées, des installations industrielles de gestion des déchets dangereux, des huileries saisonnières…
À l’issue du conseil de gouvernement, qui a approuvé jeudi un projet de décret sur l’organisation et les modalités de fonctionnement de cette police, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a souligné le rôle central de ce corps dans l’accompagnement du processus de transition environnementale au Maroc face aux défis écologiques croissants.
Ce texte, a précisé Mustapha Baitas, vise à assouplir les conditions de recrutement de manière à doter le Maroc d’un effectif conséquent dans ce domaine et à offrir à ces inspecteurs un cadre d’action élargi pour l’accomplissement de leurs missions.
Actuellement, le Maroc dispose de 48 inspecteurs de la police de l’environnement, dont 13 au niveau central et 35 au niveau régional, qui réalisent environ 1.200 opérations annuelles couvrant différents domaines d’intervention de ce corps, a rappelé le ministre délégué.
Le décret vise également à élargir les attributions de la police de l’environnement pour inclure les missions de contrôle, d’inspection, d’enquête et de constatation des infractions stipulées par la loi, en particulier la loi relative au littoral, et l’établissement des procès-verbaux, a expliqué le porte-parole.
Le texte prévoit la mise à jour des conditions de nomination au sein de ce corps en ouvrant l’accès aux auxiliaires de l’administration, toutes catégories confondues, au lieu de se limiter aux seuls administrateurs, outre la réduction de la durée d’ancienneté qui sera ramenée à un an au lieu des cinq ans exigés par le précédent décret, a précisé Mustapha Baitas.