Le président américain, Donald Trump a laissé entendre, lundi 27 octobre, qu’il n’excluait pas une rencontre avec le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un au cours de sa tournée en Asie.
S’adressant à des journalistes à bord de son avion présidentiel, l’ancien homme d’affaires de 79 ans a déclaré qu’il «aimerait beaucoup» revoir le dirigeant nord-coréen, tout en précisant qu’aucun rendez-vous officiel n’était prévu à ce stade.
Cette tournée, entamée dimanche en Malaisie, doit le conduire successivement au Japon, en Corée du Sud et, potentiellement, dans d’autres pays de la région si le calendrier venait à être prolongé.
La dernière rencontre entre Donald Trump et Kim Jong-un remonte à 2019, dans la zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corée, une entrevue restée célèbre pour sa portée symbolique.
À Tokyo, Donald Trump prévoit une visite de courtoisie à l’empereur Naruhito, avant de s’entretenir mardi avec la nouvelle Première ministre japonaise, Sanae Takaichi.
Se disant « impatient » de la rencontrer, le président américain a salué une dirigeante «phénoménale» et rappelé ses liens d’amitié avec l’ancien Premier ministre, Shinzo Abe, proche allié de Washington. Le Japon reste, pour l’heure, relativement épargné par la politique protectionniste américaine, qui a pourtant alourdi les droits de douane sur plusieurs partenaires historiques des Etats-Unis.
Le chef de la Maison-Blanche se montre également confiant à la veille de sa rencontre, jeudi, avec le président chinois, Xi Jinping, prévue en Corée du Sud. Les discussions devraient porter sur les différends commerciaux entre les deux puissances.
«Nous aurons une très bonne conversation», a assuré Donald Trump, disant entretenir une relation «empreinte de respect» avec son homologue chinois. Washington espère conclure un accord sur deux dossiers majeurs à savoir : l’accès américain aux terres rares chinoises, essentielles aux technologies de pointe, et l’augmentation des achats de soja américain par Pékin.

