Israël a confirmé jeudi, l’identité des deux dépouilles remises la veille par le Hamas, dans le cadre des restitutions d’otages prévues par l’accord de cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza.
Selon un communiqué du bureau du Premier ministre, il s’agit de Sahar Baruch et d’Amiram Cooper, tous deux enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023 qui a marqué le début du carnage israélien dans la bande de Gaza.
« Le gouvernement israélien partage la profonde tristesse des familles endeuillées et de toutes celles qui ont perdu un proche retenu en otage », indique le texte. Les corps, transférés à la Croix-Rouge à Gaza, ont été rapatriés par l’armée israélienne puis conduits à l’Institut national de médecine légale pour leur identification.
Sahar Baruch, étudiant en ingénierie électrique, avait été capturé dans le kibboutz Be’eri, où son frère Idan avait été tué le même jour. Trois mois après sa prise d’otage, l’armée avait annoncé sa mort au cours d’une tentative de libération. Il avait 25 ans.
Amiram Cooper, 84 ans, était économiste et cofondateur du kibboutz Nir Oz. Il avait été kidnappé en même temps que son épouse, Nurit, libérée après 17 jours de captivité. En juin 2024, les autorités israéliennes avaient confirmé son décès dans la bande de Gaza.
Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le Hamas a restitué les dépouilles de 17 otages. Israël affirme que 11 autres corps restent à Gaza et doivent encore être rendus en application de l’accord de cessez-le-feu. En échange, l’État hébreu a transféré les corps de 195 Palestiniens, sans communiquer d’informations sur leur identité ni sur les circonstances de leur mort. On ignore s’ils faisaient partie des assaillants du 7 octobre, s’ils sont décédés en détention, ou s’ils ont été tués et récupérés à Gaza par l’armée.
Les autorités sanitaires de Gaza affirment de leur côté manquer de moyens techniques pour identifier les corps, faute d’accès à des kits d’analyse ADN.

