C’est à partir de ce jeudi que débute au Maroc le tournoi de barrages de la zone africaine pour la Coupe du Monde 2026, mettant en compétition, du 13 au 16 novembre, quatre nations: le Nigeria, le Cameroun, la République Démocratique du Congo et le Gabon.
Choisi par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour accueillir ce tournoi, le Maroc confirme son statut de terre d’accueil du football africain.
Les quatre sélections s’affrontent sur les pelouses du Complexe sportif Prince Héritier Moulay El Hassan et du Stade El Barid pour décrocher le dernier ticket africain menant au barrage intercontinental, ultime étape avant la phase finale vers le mondial nord-américain.
Le vainqueur du tournoi de Rabat représentera l’Afrique, en mars prochain, lors du barrage intercontinental. Il y affrontera une sélection d’Asie, d’Amérique du Sud, d’Amérique du Nord ou d’Océanie, avec à la clé le dixième ticket africain pour la Coupe du Monde.
Après une campagne de qualifications dense et disputée, les quatre meilleures deuxièmes des neuf groupes de la zone Afrique ont obtenu le droit de jouer ce mini-tournoi de la dernière chance sous forme de demi-finales et finale.
La première demi-finale opposera le Nigeria, en quête d’un retour sur la scène mondiale pour redorer son blason après plusieurs échecs douloureux, au Gabon, un outsider qui ambitionne de créer la surprise dans une confrontation directe qui s’annonce passionnante.
Avec une nouvelle génération de jeunes talents, le Cameroun espère confirmer sa renaissance lors de la deuxième demi-finale contre la RDC, un vivier de talents déterminés à réaliser le rêve d’un retour au Mondial 50 ans après.
Après avoir organisé avec succès plusieurs compétitions continentales et internationales, le Maroc se positionne plus que jamais comme un pilier logistique et organisationnel du sport africain.
Ainsi, les matches de ce barrage se dérouleront à Rabat, dans des installations modernes répondant aux standards internationaux et ce à quelques semaines de la tenue de la CAN 2025.
Outre la qualité des infrastructures, le choix du Maroc est aussi motivé par son expérience organisationnelle et son soutien constant au développement du football africain.
Pour le Maroc, l’accueil de cette compétition, qui illustre la montée en puissance du football africain, dans un contexte de réforme du format mondial (48 équipes en 2026), n’est pas seulement une vitrine logistique, mais aussi une affirmation sportive du rôle moteur du Royaume au sein du continent.

