L’intense lobbying du Polisario en Espagne à coup de pétrodollars algériens est régulièrement démasqué par l’actualité, comme le cas de ce « journaliste » espagnol, connu pour ses sympathies avec le front séparatiste, qui a été surpris en flagrant délit d’espionnage de réunions secrètes au siège de l’ONU à New York.
Le journaliste indélicat a été tout simplement confondu par les caméras fixes qui l’ont filmé, fin janvier dernier, en train d’enregistrer des réunions internes de l’ONU, auxquelles la presse n’était pas autorisée à assister.
Selon le quotidien Assabah, le journaliste s’était faufilé discrètement dans la salle de réunion et s’est caché dans une cabine de traduction d’où il a tenté de filmer la réunion. Le correspondant espagnol comptait transmettre les informations récoltées à des membres du Polisario, précise Assabah.
Aussitôt l’affaire divulguée, le secrétariat général de l’ONU a suspendu l’accréditation du journaliste-espion. De son côté, Cristina Gallach, la secrétaire générale adjointe de l’ONU à la communication et à l’information, a demandé au journaliste espagnol, connu pour ses accointances avec le représentant du Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, de rendre sa carte d’accréditation et de quitter le bureau qu’il occupait dans le bâtiment onusien.
L’accréditation du soi-disant journaliste auprès de l’ONU a certes été retirée, mais cette sombre histoire révèle l’ampleur de l’activisme de certains milieux médiatiques et associatifs espagnols qui n’hésitent pas à se mouiller pour le Polisario, mais aussi pour les arguments sonnants et trébuchants des diplomates algériens.