Le vaste mouvement diplomatique opéré par le roi Mohammed VI, qui a reçu jeudi au palais royal de Casablanca une soixantaine d’ambassadeurs nommés dans diverses capitales, donne le ton du nouveau déploiement diplomatique en direction de l’Europe, de l’Amérique, de l’Asie, aussi bien qu’en Afrique où le Maroc prépare son retour à l’Union africaine.
A noter la présence d’une douzaine de femmes dans cette vague de nominations sans précédent depuis l’intronisation du souverain en 1999. Il y a aussi l’arrivée d’anciens militants et militantes de gauche qui se sont fait remarquer dans le domaine de la défense des droits de l’Homme. La plupart ont été nommés dans des capitales où la défense du dossier du Sahara est prioritaire. C’est le cas de Khadija Rouissi qui a été nommée au Danemark et Amina Bouâyach en Suède.
A Washington, c’est Lalla Joumala Alaoui qui officiera à la chancellerie du Royaume après un passage remarqué dans la capitale britannique où elle sera remplacée par l’ancien opposant de gauche, Abdeslam Aboudrar. Quant à Bruxelles, le dossier stratégique des relations avec l’Union Européenne a été confié à l’homme de gauche et ancien ministre de l’Industrie, Ahmed Reda Chami.
Le mouvement diplomatique concerne également plusieurs capitales africaines, à la veille d’une tournée royale dans plusieurs pays de l’Est du Continent et alors que le Maroc se prépare à faire son retour au sein de l’Union africaine lors du sommet de l’UA qui doit se tenir en janvier à Addis-Abeba.
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