Reprise du procès des accusés dans le massacre de Gdeïm Izik

Le procès des accusés dans le massacre de Gdeïm Izik qui avait fait 11 morts parmi les forces de l’ordre il y a plus de six ans, a repris lundi devant la Cour d’appel de Salé.

Lors de l’audience du 25 janvier 2017, le tribunal avait rejeté les demandes de liberté provisoire soumises par la défense des accusés. La Cour a en outre décidé de convoquer les témoins dont la liste a été soumise par la défense ainsi que les rédacteurs des procès-verbaux de la gendarmerie royale et refusé de convoquer le reste des témoins.

Ouvert le 26 décembre 2016, le procès est suivi par de nombreuses associations de défense des droits de l’homme et des ONG nationales et internationales, avec une présence soutenue des familles des victimes.

La stratégie adoptée par les accusés qui ont le soutien du Polisario et de l’Algérie, consiste à mettre en doute l’équité du procès, en revendiquant notamment la qualité de prisonniers politiques.

Des revendications qui ont peu de chance de passer face à la gravité des faits. Les 11 membres des forces de l’ordre ont été tués de sang froid le 8 novembre 2010 près de la ville de Laayoune, et certains ont été égorgés. Et pour les familles des victimes et leurs avocats, un procès équitable ne veut pas dire l’impunité des coupables.